À l’arrivée, première mission : récupérer les voitures de location. Une fois tout le monde équipé de son bolide, cap sur les points de vue emblématiques de l’île.
Premier arrêt : Lagoa do Cavaleiro. Un lac paisible, entouré de collines verdoyantes… et de vaches en liberté. Beaucoup de vaches. On a vite compris qu’ici, elles sont reines. Mais ce qui nous a surpris, c’est l’enthousiasme très particulier d’un jeune mâle, au point de transformer le parking en scène torride. Disons qu’on a prié pour que la voiture de loc’ n’entre pas dans le scénario et n’hérite pas d’un coup de corne en bonus.
L’heure avançant, nous avons repris la route vers Lajes au sud, pour déjeuner au Baleias Café. Mauvaise pioche. Après un détour de près de 30 minutes, nous avons trouvé des serveuses dépassées, peu aimables, et un repas franchement quelconque. Verdict unanime : à ne pas recommander.
Nous avons ensuite emprunté la route des lacs, enchaînant quelques arrêts photo — et, encore, des vaches en liberté — avant de filer vers Monte et son moulin. Le paysage de vignes, protégées par des murets de pierres noires, rappelait fortement Lanzarote.
C’est là que Selim a décidé de faire voler son drone… et qu’il l’a perdu de vue. S’en est suivie une séance de stress intense, à arpenter les champs pour tenter de le retrouver avant de rendre les véhicules. Mission accomplie : le drone a été retrouvé, mais pas avant qu’on se fasse réprimander par des locaux pour avoir “fouillé” leurs parcelles. Décidément, l’hospitalité à Pico n’a rien à voir avec celle du reste des Açores.
