Martinique, le retour
février / mars 2025
Nous avons fait escale en Martinique, non sans une pointe d’émotion : après six mois d’aventure ensemble (dont quinze jours avec Florence), il fallait dire au revoir à Jean-Luc et Florence, et ce fut un crève-cœur pour les enfants. Les larmes ont coulé, et il a fallu user de tout notre répertoire de distractions pour détourner l’attention des petits cœurs brisés. Heureusement, Nath’, Mathieu et Thibault sont arrivés le lendemain pour nous changer les idées ! Mais leur séjour aura été marqué par un léger détail météorologique… disons que s’il fallait un titre, ce serait La Martinique sous la douche !
Les 3 ilets
Sud – Ouest
Histoire de leur préparer une arrivée en douceur, et malgré ces averses dignes d’un test de résistance pour imperméables, nous avons profité des Trois-Îlets pour nager jusqu’à une épave en bord de plage où nous avons eu droit à un festival sous-marin pour leur arrivée : poissons en tout genre, et même un banc de calamars !
Les Anses-d’Arlet
Sud
Nous avons ensuite fait cap sur les Anses-d’Arlet, pour que Thibault puisse admirer et nager avec des tortues. Et comme la chance leur a souri, il n’a pas fallu nager bien longtemps. Une tortue et des rascasses volantes étaient au rendez-vous, dès leur première sortie snorkelling improvisée depuis la plage.
Lucien a aussi vécu un grand moment : son baptême de plongée ! Un peu stressé au début, il a vite trouvé son souffle et sa monitrice a eu droit à un regard étoilé tout du long. À peine sorti de l’eau, c’était un flot ininterrompu de « Merci maman de m’avoir offert ça ! », autant dire que l’expérience est à renouveler.
Après la plongée, nous sommes partis visiter la petite Anse, juste à côté, connue pour sa vue du ponton.
Enfin, si le soir, j’ai pu admirer l’incroyable saut d’une raie comme suspendue dans les airs quelques secondes à peine, sous la lueur de la lune ( si si c’est vrai, même si personne ne m’a cru !), Célian nous a certifié avec assurance avoir vu, quant à lui, avoir vu une raie électrique. « Si si maman ! Même qu’on pouvait se brancher dessus ! ». Et évidemment, personne ne l’a vraiment cru, lui non plus…
Anse Couleuvre
Nord-Ouest
Nous avons pris ensuite la direction de l’Anse Couleuvre, plus sauvage, pour profiter de sa plage isolée et de la petite randonnée menant à la cascade Couleuvre.
La navigation a réservé une belle surprise aux copains qui ont pu brièvement observer quelques dauphins sauvages sauter au loin, au milieu d’un rassemblement de bateaux touristiques… À croire qu’ils étaient de mèche : quelques sauts contre du bon poisson !
Arrivée à la Anse Couleuvre, nous avons profité d’un cadre magnifique avec cette étendue sauvage de sable noir, qui aurait été encore plus appréciable sans les quelques averses et le ciel menaçant. Mais bon, nous avons développé un certain goût pour l’humidité ambiante.
Anse Céron et Saint-Pierre
Nord-Ouest
Nous avons poursuivi notre route vers Anse Céron, où nous avons pu admirer un joli jardin tropical, malgré la boue qui menaçait nos chaussures à chaque pas. Quelle idée aussi j’ai eu de partir en tong ce jour là ! Le jardin abrite notamment un arbre centenaire, élu plus bel arbre au monde en 2016. Particularité, il abrite quelques mygales : nous avons cherché ces charmantes créatures poilues, et spoiler… nous en avons vu deux petites nichées sur son tronc ! Puis cette matinée sous la pluie s’est terminée par un déjeuner au sec dans un boui-boui de plage, où l’attente a été… comment dire… un peu beaucoup longue… mais les sandwichs au pain frit (Bokit) valaient largement l’épreuve de patience.
Nous avons ensuite refait une nuit au mouillage à Saint-Pierre, qui était cette fois plus ensoleillé que notre première fois, laissant voir les belles couleurs des façades de la ville. Nous en avons profité pour faire une petite exploration aquatique en snorkelling pour aller voir la statue de la sirène Manman Dlo. Une gigantesque sculpture de plus de 20 tonnes qui se trouve à une trentaine de mètres du rivage de Saint-Pierre, immergée à 9 mètres de profondeur. En créole, Manman Dlo signifie sirène et la légende martiniquaise dit qu’elle faisait chavirer les navires et tuait les marins…. Charmante ! L’artiste martiniquais, Laurent Valère a voulu rendre hommage à la mer et la statue est là pour la protéger.
Anse Noire et Anse Dufour
Sud
Dans ce marathon du tour de l’ile en navigation, nous nous sommes rendus ensuite à l’Anse Noire, où nos amis avaient loué une petite maison. L’Anse s’est avérée être une jolie crique plutôt sauvage, suffisamment tranquille pour être un terrain de jeu parfait pour Lucien, Thibault et Célian.
Nous avons profité de l’ascension de la montagne Pelée des amis pour explorer à quatre en annexe les alentours et découvrir une jolie grotte à chauve-souris, parfaite pour du snorkelling sous leurs petits cris, avant de rejoindre l’Anse Cafard, où se trouve un mémorial poignant sur un ancien cimetière d’esclaves. Pendant ce temps, Célian s’est trouvé une nouvelle passion : jouer avec les milliers de bernard-l’ermite grouillant sous nos pieds. Un moment simple, mais terriblement fascinant pour lui.
Saint-Anne puis l’ouest…
Enfin, nous avons passé la dernière journée tous ensemble avant de mé déposer à l’aéroport pour une semaine en France.
De leur côté, ils ont poursuivi la visite avec le bassin Joséphine.