Navire PYTHEAS - Transatlantique 2024 - départ du Port de carnon (34)

Le quotidien à bord

L’école à bord : le grand défi de la patience

Chez nous, l’école ne sonne pas à 8h30 précises (on est plus proche du 10h), mais elle se déroule tous les matins pendant deux heures. Deux longues heures pendant lesquelles Lucien tente, avec une créativité débordante, d’échapper à ses leçons. Le paddle, c’est tellement plus amusant ! Quant au petit frère, il est toujours prêt à jouer les éléments perturbateurs. L’organisation dépend donc de notre « agence familiale » : quand l’un des parents télétravaille, l’autre enfile la casquette de professeur. Le vrai défi ? Réussir à capter l’attention de Lucien tout en occupant Célian de manière suffisamment silencieuse pour ne pas déranger les visios du parent studieux. La solution idéale : installer une équipe dans le cockpit ou le carré, pendant que l’autre se réfugie dans la cabine avant, transformée en salle de réunion hermétique. On n’est pas encore prêts à ouvrir notre propre école, mais on s’en sort !

Les ravitaillements : remplir nos cales sans mettre l’annexe en PLS

Ah, la fameuse mission ravitaillement, notre petit rituel ! Surtout pour l’eau, qu’on consomme à une vitesse fulgurante, un peu comme si on traversait le désert… en mer. On a donc investi dans un immense chariot multifonction. À l’aller, il sert de taxi pour les enfants fainéants, mais au retour, il se transforme en véritable vaisseau cargo, chargé à bloc de provisions. Le must, c’est de faire tout ça à quai, histoire d’éviter que notre annexe ne coule sous le poids des courses. Sinon, option taxi, pour éviter de finir comme le Titanic en miniature !

Les missions lessives

Ah, les lessives en mer… l’aventure dans l’aventure ! Pas de machine à bord, évidemment, alors c’est mission « laverie » à certaines escales. On embarque tout, des slips aux serviettes, en passant par les draps, et on charge notre fidèle roulotte de compétition pour maximiser le transport. C’est toujours un moment épique, un brin burlesque, où on traverse les ruelles avec notre charriot de fortune rempli à ras bord de linge sale. Une fois sur place, on s’installe dans la laverie du coin, un peu comme au cinéma, sauf qu’ici, l’action c’est de voir les vêtements tournoyer pendant une heure.

Les sanitaires

L’avantage au port, ce sont les sanitaires ! Avec un peu de chance, vous pourrez profiter de bonnes douches chaudes sans avoir à rationner chaque goutte d’eau de nos précieux réservoirs. Un luxe bienvenu pour les marins en quête de confort !