Navire PYTHEAS - Transatlantique 2024 - départ du Port de carnon (34)

Tobago Cays

Les Grenadines - février puis mars 2025

S’il y a bien un endroit où l’on aurait volontiers laissé tomber l’ancre pour l’éternité, c’est ici, aux Tobago Cays. Imaginez un décor de carte postale mais en version ultra-haute définition : une mer turquoise à perte de vue, des dégradés de bleus si vifs qu’on en venait à se demander si le bateau ne flottait pas dans une piscine géante. Cette réserve protégée de cinq îles inhabitées est un véritable paradis sur terre avec poissons multicolores, eaux transparentes et plages de sables blancs. Imaginez des tortues formats XXLpartout autour de nous et des raies léopards et pastenagues nageant sous le bateau. 

Premier passage, avec Jean-Luc et Florence

Si notre premier passage fût express, une nuit en bouée, nous en avons quand même pris plein les mirettes ! Cette réserve naturelle d’un turquoise éclatant est un véritable sanctuaire pour les tortues marines. Et du coup, pas des moindres, de véritables mastodontes à carapace qui n’ont que faire de la présence humaine. À côté d’elles, les tortues de l’anse d’Arlet font office de bébés. Lucien, lui, s’est découvert une nouvelle vocation en apnée et a réussi à caresser l’une d’elles. Il faut dire qu’elles ne sont pas très farouches.

Nous avons aussi exploré la barrière de corail, considérée comme une des plus belles des Antilles, bien que l’ouragan Béryl ait laissé sa triste empreinte : coraux brisés, amas de débris au sol et un léger voile grisâtre sur ce qui fut jadis un festival de couleurs. Malgré ce décor un peu abîmé, une certaine diversité marine restait au rendez-vous, et nous avons pu observer une belle variété de poissons virevoltant entre les vestiges sous-marins.

Côté terre, les îlots sont restés totalement vierges, à l’exception d’une seule et unique concession à la civilisation : un petit restaurant de plage où les pêcheurs nous ont servi, sous nos yeux émerveillés (et affamés), de gigantesques langoustes grillées au feu de bois. Rien que pour ça, on aurait pu envisager une naturalisation express en tant que Robinsons des Caraïbes.

Second passage, avec Paula, Alex, Sarah et Ariane 

(demain)